Maître Baillot-Habermann : avocat en droit de la sécurité sociale à Lyon 3
Avocat

Maître Baillot-Habermann : avocat en droit de la sécurité sociale à Lyon 3

Les travailleurs sont de plus en plus en retard au travail. Les pannes de voiture sont fréquentes. Lorsqu’on prend un transport en commun, on peut rater son heure de départ. Et pourtant, de nombreux employeurs sont tatillons sur la ponctualité. La question se pose donc de savoir si un employeur peut licencier son salarié pour des faits de retard au travail.

Est-ce possible de licencier pour un retard ?

Le licenciement pour retard au travail est possible en fonction des circonstances. Le chef d’entreprise doit chercher à savoir si le travailleur a l’habitude d’être en retard au travail.

Certains retards exceptionnels en effet sont compréhensibles. Lorsque l’employé justifie son retard par des faits imprévus ou inhabituels, les employeurs sont généralement tolérants. Cependant, les retards au travail trop fréquents ont une forte incidence sur la performance de l’entreprise. Les retards désorganisent le travail et le bon fonctionnement de l’entreprise. Selon la jurisprudence, le retard au travail ne peut constituer un motif de licenciement au travail que si le salarié a été informé des horaires de travail.

Dans le contrat de travail et par voie d’affichage, les experts conseillent aux chefs d’entreprises de communiquer les horaires de travail. Un seul retard ne suffit toutefois pas pour justifier le licenciement d’un travailleur.

L’employeur doit nécessairement mettre en garde. La mise en garde peut se faire à travers un rappel à l’ordre, un avertissement, une mise à pied. Lorsque le retard est incessant, le licenciement peut légitimement intervenir. Pour la mise en œuvre de vos procédures disciplinaires, vous pouvez contacter un avocat en droit social à Lyon.

→ Cette page a été affichée 4 116 fois